Avec The Best Is Yet To Come, Bonnie Tyler joue la carte du revival 80s, que ce soit pour la pochette reprenant les codes couleurs flashy des marques de surf de l’époque, la typographie façon Thriller de Michael Jackson, que musicalement, où la production oscille entre 1983 et 1987. Et surtout la Britannique peut toujours compter sur sa voix rocailleuse, reconnaissable entre mille, et qui, malgré ses 69 ans, n’a pas bougé d’une octave... Sorte de Retour Vers le Futur musical, Bonnie retrouve ici David Mackay qui avait signé la production de ses deux premiers albums, The World Starts Tonight en 1977 et Natural Force en 1978 qui comprenait son premier gros tube It’s A Heartache. Producteur déjà responsable de l’album de 2019, Between The Earth And The Stars. Quelque part, Bonnie Tyler fait parti de l’inconscient collectif anglais, comme Cliff Richards. Les douze morceaux se succèdent comme échappés d’une compilation et considérant le choix du genre rétro, ils sont de bonne facture. La chanson titre, The Best Is Yet To Come, est une pépite de synth-wave assez séduisante, et Dreams Are Not Enough rappelle You Give Love A Bad Name de Bon Jovi datant de… 1986. Enfin, Bonnie se laisse aller à l’art de la réinterprétation avec pas moins de quatre reprises dont le classique I’m Not in Love de 10cc et Catch the Wind de Donovan. Bref, un album de nostalgie mais au présent. © Yan Céh/Qobuz