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Frémeaux & Associés / Grasset / Fasquelle
Titre
Pop.
Heure
Je m'appelle ego
04:41
Au dessert, jean dragon avait évoqué notre enfance
03:50
Personne ne faisait déjà plus attention à moi
04:50
Ce qui m'ennuie le plus dans cette rupture
04:10
Je pars, elle reste
04:38
J'ai epousé arlette presque en même temps
03:31
Quand je l'ai epousée, nos dix ans de diffférence
02:30
Au fond arlette est équilibrée
03:15
Arlette est dans sa chambre
02:58
A l'autre bout du fil, elle feignait d'être débordée
02:25
Je ne devais pas avoir ma tête de tous les jours
02:54
J'ai tout expliqué à arlette
03:21
Si je trouve une situation pas de problème
03:30
Ma lassitude vient en grande partie de cette constatation
04:59
Les membres présents de la tribu
03:08
Tu devrais emporter quelques bouquins
03:12
Depuis trente ans je vis à l'inverse de mes goûts
03:37
Pour un type en train de tirer un trait sur son passé
04:06
Je n'ai pas repondu à la question d'arlette
04:17
Mes bagages sont prêts
05:11
L'hôtel de macon est triste, mais propre
03:36
Sur le chapitre de cette mort annoncée
03:10
Demain, je devrai me préoccuper de faire laver
03:23
Autour de moi une douzaine d'hommes muets
03:57
Machinalement j'attire miss zombie contre un pilier
04:44
A l'hôtel de macon les chiffres n'ont pas la même signification
04:34
Ma solitude est totale
03:26
J'observe les voyageurs huppés
04:40
Je résiste à l'envie de lui demander
03:14
A côté de la chambre de bogart, la mienne semble plus propre
02:49
Vient ensuite gina
03:45
Ce n'est que dix ans plus tard
04:26
Beau temps dans le ciel, beau temps dans mon cœur
04:31
Au libre service qui jouxte l'hôtel
03:54
Chez l'auvergnat tout à l'heure
03:51
Jules s'est endormi sur la carpette élimée
04:07
Pour procéder tranquillement à quelques ablutions
03:20
Nous sommes le vingt juin
Dans une cabine de la poste, j'ai appelé chez moi
03:06
Nous voilà partis, moi en état de mort sociale
02:31
Monsieur paul ne conduit pas à tombeau ouvert
02:44
Pendant le dîner, j'ai eu l'étrange sensation
La cloche du cimetière m'a tiré de cette délectation
Passé les hôtels particuliers de la grande rue haute
03:38
Devant moi marche une demoiselle
03:11
Je presse le pas pour ne pas la perdre
03:33
Une idée me traverse
02:17
72 heures que je me suis installé chez laurence
02:52
Depuis trois jours que je me suis glissé par hasard
Ce matin au terme du petit déjeuner
Cet aveu m'aide à comprendre que mon charme
Monsieur paul était garé devant le cimetière
02:53
Je n'ai jamais pris comme un dû ma lente accession
Les choses sont rentrées dans l'ordre parisien
Conscient de la précarité matérielle de ma situation
04:11
Sa vocation de plus en plus exigente
03:13
A l'issue d'un méchoui offert au bar de l'hôtel
03:40
La vraie vie selon ahmed se poursuit doucement
Les légumes et les fruits sont partout de la même qualité
04:04
Brutalement, sans aucun signe annonciateur, j'ai craqué
04:19
J'ai reconnu tout de suite sur l'enveloppe le graphisme
04:23
Pour cause de vacances estivales
03:39
Il se confirme que la vertu est recompensée
03:44
Ahmed qui m'a vu sortir à 17 heures, chômeur et désespéré
Marre des veuves inconsolables qui pleurent dans mon gilet
Place clichy, je tombe nez à nez avec jean dragon
03:32
En même temps que je decouvrais l'aspect olfactif
02:22
Paris est moite
02:51
La nature qui a horreur du vide ferait bien de se pencher sur moi
03:29
Il a mis fin à notre conversation avec une formule
03:43
Pour me remonter le moral, j'ai été boire un café
L'hôtel montaigne est plus petit, plus sombre et plus triste
03:04
Roméo pense peu et ne parle pas
03:35
Mon éducation, ma conversation doivent lui donner à penser
L'ascenseur qui doit avoir l'âge de "Madame de"
04:53
La première expédition aura lieu ce soir
03:42
Cap sur l'avenue mozart
Tandis que gino me donne rendez-vous pour le soir
04:49
A propos, je ne compte plus les boîtes de l'aviron
03:56
L'acheteur fait autorité dans le milieu
J'occupe mes après-midi à humer l'air de Paris
02:23
Gino a été arrêté à l'aube
02:14
Roméo qui a ses entrées au commissariat
03:05
Un carillon suisse annonce chaque quart d'heure
04:54
La nuit dernière un couple de provinciaux harassés
Roméo m'a royalement gratifié de deux jours de congé
03:25
J'observe la vie de mon quartier
Derrière la chambre, je devine la salle
02:12
Avec son portrait de gus perrot
02:39
Le naturel chassé par les petits chefs
04:03
La vue de guédon
02:24
Roméo s'est montré très gentil
02:26
Pour parer au plus pressé
02:36
Roméo est sorti à l'heure où il savait que j'allai quitter mon hôtel
Tout a commencé devant la petite armoire métallique
L'éveil progressif du dortoir me conforte dans l'idée
Maya, qui me fait les yeux doux, voudrait s'occuper
02:33
Direction commissariat
02:55
Comme dans toute communauté au sein de laquelle on souhaite faire sa place Explicite
Les desmarchelier n'ont pas de passé, ni d'avenir
03:41
Desmarchelier, quand il a un petit verre dans le nez
J'ai fait ma toilette et je suis allé me promener
A M. Desmarchelier qui m'a offert le café
02:21
Je me suis trouvé un compère
02:59
Pas de stock, pas d'inventaire, pas de taxe
Voilà trois heures que nous sommes à table
02:56
A six heures, on nous extrait pour nous conduire
02:45
Et moi qui voulait t'inviter
04:02
Simon qui nous a ecouté jusque-là en silence
Pourvu que je ne rencontre aucune ancienne relation
03:27
Un bon mendiant est quelqu'un que le moins psychologue
02:01
Dimanche, petit déjeuner
Claudius qui salue familièrement
Il est près de minuit
04:57
A la sortie de saint-honoré d'eylau
Trois jours de pluie ont stoppé net ma carrière de mendiant
Nous sommes partis du refuge clandestinement
02:16
Urbain n'est pas le mot qui vient à l'esprit
02:43
Je songe à gus perrot
03:22
Au moment où je vais enfin sombrer dans le sommeil
03:47
Une idée, une seule, mais paralysante
A partir de la ma réinstallation dans le monde
L'aube redessine les contours de la seine
Sur le quai, la vie est normale
Me voici devant la porte
Je fuis sans même remercier, ni dire au revoir
par Philippe Bouvard
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