Le violoncelliste allemand – d’origine péruvienne et uruguayenne – Claudio Bohórquez est de nos jours l’un des solistes les plus demandés. Disciple de Pergamentchikow, il se frotta très tôt aux grands concours tels que le Tchaikovsky de Moscou et le Rostropovitch de Paris, où il se plaça plus qu’honorablement, avant de remporter le Premier Prix du prestigieux concours de Genève et surtout tous les prix du tout Premier Prix Casals, qui lança sa carrière internationale. Une carrière qui l’a déjà amené à se produire avec la Staatskapelle de Dresde, le Gewandhaus de Leipzig, le Symphonique de Vienne, l’Orchestre de Paris, celui de Toulouse ou l’Academy of St. Martin in the Fields. Au piano, Péter Nagy est un fameux briscard, qui remporta en 1979 le célèbre concours de la Radio hongroise qui lui ouvrit bien des portes. Chambriste recherché, on le trouve aux côtés de Miklós Perényi, Leonidas Kavakos, Kim Kashkashian, Nobuko Imai ou encore Ruggiero Ricci. Les deux compères ont choisi ici un répertoire déjà bien représenté discographiquement, il est vrai, mais qui se plaindra d’entendre cette somptueuse musique somptueusement jouée… En guise de bis, trois Danses hongroises adaptées par Alfredo Piatti, le « Paganini du violoncelle » selon Liszt, et le si beau lied Wie Melodien zieht es mir réécrit pour violoncelle. Un bel enregistrement, il faut le dire. © SM/Qobuz