On savait que Titelouze, considéré depuis longtemps comme le fondateur de l’école française d’orgue, avait laissé également de la musique vocale, présumée perdue. La récente découverte, par Laurent Guillo, de quatre messes polyphoniques composées par l’organiste fut un événement précieux, qui permet aujourd’hui d’apprécier dans toute sa diversité son génie contrapuntique. Seules messes polyphoniques rouennaises du XVIIe siècle qui nous soient parvenues, elles constituent un précieux maillon dans la connaissance de la vie musicale de la riche capitale normande et de sa cathédrale Notre-Dame, dont Titelouze tint l’orgue durant près d’un demi-siècle, de 1588 à 1633. © Paraty